Les Omégas 3 : des graisses indispensables pour la santé

L’ANSM (l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) a reconnu officiellement les effets positifs des oméga 3 sur la santé du cœur, par l’allégation suivante : « L’EPA et le DHA contribuent à une fonction cardiaque normale ». Ils participent en effet à la régulation de la tension artérielle, du rythme cardiaque, de la régulation du taux de cholestérol, et de la fluidité du sang. Leur rôle dans la prévention des pathologies cardiovasculaires est crucial.

D’autre part, les omégas 3 apportent souplesse et élasticité à la peau et aux vaisseaux sanguins. Ils participent à l’équilibre émotionnel (EPA). Ils font partie intégrante des constituants du cerveau et de la rétine (DHA). Ils ont un effet protecteur au niveau cérébral et préviennent les pathologies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson, DMLA…)

Ils sont modulateurs de l’inflammation et de l’immunité. Ils interviendraient également dans le ralentissement de la croissance tumorale.

Ils sont indispensables à tous les niveaux… et à toutes les périodes de la vie !

Apports journaliers recommandés par l’Anses : 250 mg d’EPA et 250 mg de DHA*

Une carence importante et très fréquente

Un apport minimal de 500 mg d’EPA + DHA est recommandé pour tous par l’OMS. Or, de nombreuses études ont montré que ces apports sont la plupart du temps 2 à 8 fois plus faibles que les apports journaliers recommandés.

Si l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) recommande la consommation de 2 portions de poisson par semaine, dont 1 de poisson gras pour favoriser l’apport de DHA et EPA, cela est insuffisant pour répondre à nos besoins, d’autant que nos besoins sont souvent supérieurs aux apports recommandés.

Or augmenter la ration hebdomadaire de poisson n’est pas conseillé : du fait de la pollution des océans, cela nous conduirait à ingérer de grandes quantités de polluants (métaux lourds, perturbateurs endocriniens…) aux effets délétères sur la santé.

Pourquoi une supplémentation avec de l’huile de poisson est devenue indispensable…

Sous réserve qu’ils soient bien sûr de bonne qualité:

• Petits poissons, moins pollués

• Issus d’une pêche durable

• Huile dépolluée pour éliminer les contaminations chimiques

• Stabilité garantie pour éviter l’oxydation des acides gras

Quand on parle d’Omega 3 et santé, on fait référence principalement à:

• L’acide docosahexaénoïque, ou DHA

• L’acide eicosapentaénoïque, ou EPA

2 acides gras à longue chaîne carbonée, que l’on trouve principalement chez les poissons gras des mers froides : saumon, hareng, sardine…

Ils font partis des acides gras dits essentiels, car notre capacité à les synthétiser, bien qu’existante, est totalement insuffisante pour assurer nos besoins.

En effet, seulement 1% de leur précurseur, l’ALA (acide alpha linolénique, un oméga 3 essentiel présent dans les huiles végétales de noix, colza…) est converti en DHA/ EPA.

Nous devons donc impérativement les trouver dans notre alimentation.

A quoi servent les omégas 3 ? 

Ils occupent une place toute particulière : leur rôle est à la fois structurel et fonctionnel.

Rôle structurel : ce sont des constituants fondamentaux de nos membranes cellulaires, auxquelles ils confèrent fluidité et élasticité, permettant ainsi des échanges cellulaires de bonne qualité. Ceci est particulièrement important pour les neurones (les cellules du système nerveux et du cerveau) et pour le système cardiovasculaire.

Rôle fonctionnel : ils sont les précurseurs de nombreuses molécules (hormones, neurotransmetteurs…) conditionnant ainsi le bon déroulement d’un grand nombre de processus biochimiques.

Evelyne PICCO

Responsable Recherche & Développement, infirmière diplômée d’Etat, naturopathe depuis 25 ans

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